Scénka č.15 - Vary
Scénka č.15 – Karlovy Vary
Mafián : (přichází, za ním přibíhá mafiánka) Non, on en a déjà parlé ma chérie! Je t’ai déjà donné assez d’argent cette semaine, ça suffit maintenent.
Mafiánka : (běží za mafiánem) Mais s’il te plaît, mon petit lapin, j’en ai vraiment besoin ! Regarde cette robe, je la porte depuis deux jours ! Je dois absolument avoir une nouvelle !
Mafián : Si un jour tu apprend à utiliser la machine à laver que je t’ai acheté, tu pourrais laver tes vêtements et tu serais pas obligée d’acheter une nouvelle robe tous les deux jours !
Mafiánka : J’ai pas voulu cette machine pour laver le vêtement dedans ! Justement , elle va bien avec les carreaux dans notre salle de bain...
Mafián : Oh la la, qu’est-ce que j’avais eu dans la tête quand je t’ai épousée... C’était sûrement pas un cerveau...
Mafiánka : (naštvaně) Alors tu vas pas me donner cet argent ?
Mafián : Désolé, je suis pas une mine d’or.
Mafiánka : Bon, d’accord, je vais trouver quelqu’un d’autre qui sera capable de prendre soin de moi. Et ce sera le premier que j’aperçois ! (Chvíli naštvaně čeká, podupává si nohou, hází nenápadné pohledy na mafiána, ten ji nebere vážně a otáčí oči vsloup)
Na scénu přichází fotograf s asistentkou.
Fotograf: (asistentce) Sois pas triste, je vais t’acheter un nouveau chien.
Mafiánka přiběhne k fotografovi, odtáhne si ho doprostřed scény.
Mafiánka : Salut, comment tu vas ?
Fotograf : (nechápavě) Bonjour madame.
Mafiánka : Mais il est Français ! Que c’est mignon. J’adore les Français.
Asistentka : (vůbec se jí to nelíbí) J’ai déjà perdu mon chien, je vais pas perdre mon amour ! (přichází k mafiánce) Qu’est-ce que tu fais là ? Laisse-le tranquille ! (začne tahat mafiánku za vlasy, obě se pustí do sebe, holčičí rvačka s náležitým pištěním)
Mafián : (k fotografovi) Elles sont folles. Allons faire quelque chose de raisonnable. T’aimes jouer aux cartes ? Y a une partie de poker chez mon ami ce soir.
Písnička Kníže Rohan
Fotograf : En fait je sais pas jouer au poker.
Mafián : Pas grave. Un peu de culture par exemple ? Maintenant y a un festival international de film. Il faut absolument le visiter ! (odtáhne fotografa, který se nechápavě otáčí za asistentkou, asistentka s mafiánkou odchází druhou stranou)
Projekce : znělka MFF, někdo hodí na zem červený koberec ?
Mafián : Regarde cet endroit splendide, tu peux y trouver tous les stars qui ont une importance dans le monde de grand écran. (projekce celebrit z Varů ?) Tiens, là-bas, y a même le président de la République tchèque !
Fotograf : Le président ! C’est une capture parfaite pour ma collection ! Maintenant, il faut le faire craquer. (přistoupí k prezidentovi) Alors c’est vous qui n’a pas voulu signer le traité de Lisbonne ? (prezident začne zuřit, fotograf si ho vyfotí, načež prezident utíká ze scény) C’était pas si difficile dit donc.
Mafián mezitím zmizel. Na scéně se objevuje spisovatel s notesem, něco si zapisuje. Fotograf se už už za ním vydává, ale přichází asistentka s mafiánkou, plné ruce nákupních tašek, ty dvě se loučí. Asistentka vletí fotografovi do cesty.
Fotograf : Mais laisse-moi passer ! Tu ne vois pas ? L’écrivain est ici ! Je dois le suivre, il faut pas qu’il m’échappe comme la dernière fois !(asistentka mu brání v cestě – nenápadně)
Asistentka : Mais attends, j’ai parlé avec lui tout à l’heure (je vidět, že lže, sahá si na nos atd.) et il m’a dit qu’il part au sud. Non, au nord. Au sud en effet ! Enfin c’est à l’est, oui à l’est. À Pardubice. Y a les courses de cheval en ce moment.
Fotograf : Alors, dépêchons-nous. (odběhne)
Asistentka : (oddechne si) Bon, il me croit. J’en ai vraiment marre de cette poursuite infinie. J’espère qu’on va pas croiser cet écrivain là-bas. (odchází)