Spektákl 2011

 Scénka č.3 – Praha

Projekce Prahy, pražských památek…

Na scéně je spisovatel s kufrem (zůstává tam ještě z předchozí scény )

Spisovatel: Alors, je suis là.

Přibíhá zmatená, nešťastná  asistentka.

Asistentka : Désolée, mais j’arrive pas à trouver mes valises !

Spisovatel : (s ledovým klidem) Et cela vous étonne, ma chère, quand à l’aéroport de Paris vous avez expédié vos valises dans l’avion qui part en Chine ? Devinez où se trouvent vos valises !

Asistentka : On n’est pas en Chine ?

Spisovatel : Vous avez l’impression qu’on est à Pékin ? (ukazuje za sebe na ceduli s nápisem Praha)

Asistentka: Bon, je me suis trompée, les deux commencent avec un P... Je peux pas connaître toutes les villes asiatiques par coeur. Je suis pas une encyclopédie quoi...(vytáhne si zrcátko a začne si pudrovat nos)

Spisovatel : (do « nebes ») Vaut-il la peine de lui expliquer que nous sommes en Europe ? (sjede asistentku pohledem) Je sais pas ce que vous êtes mais je ne veux pas le savoir.

Přichází spisovatelův kamarád.

Kamarád : Excusez-moi de mon retard, mais y avait un bouchon au centre-ville. Vous n’avez pas attendu trop longtemps ?

Spisovatel : Ne crainds pas, c’était un instant négligeable.

Kamarád : Je vois que t’as pas changé. Comment vas-tu ? Ça fait au moins 20 ans qu’on s’est pas vu. Oui, oui, depuis la dernière année à l’université...Tu m’as pas encore présenté cette dame. Ta femme ?

Asistentka : (rychle vyskočí a podává kamarádovi ruku) Pas encore. Je m’appelle Marie.

Spisovatel : Je ne la connais pas.

Kamarád : Je nous ai trouvé un programme pour ce soir. Mais on doit se dépêcher, vite, vite ! (tahá spisovatele ze scény)

Spisovatel tam nechal kufr, asistentka se ho snaží odtáhnout, předstírá, že ho neunese, vyhlíží, snaží se ještě přilákat spisovatelovu pozornost.

Asistentka : Mon dieu, que c’est lourd. J’arrive pas à l’enlever. Mon dieu...

 Za chvíli si všimne, že spisovatel je pryč, tak se  na to vykašle, vezme kufr na rameno a odchází chlapským krokem.

Na scénu se vrací spisovatel s kamarádem.

Spisovatel : Quel projet passionnant as-tu préparé pour moi ?

Kamarád : Mon idole, Dieu de la musique tchèque a un concert ce soir !